Antoine Bigot Un troubadour en quête de sa musique
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Antoine Bigot (1825-1897) a commencé sa carrière littéraire occitane en publiant des “parodies”, c’est-à-dire des poésies sous-titrées « Sur l’Air de … », écrites à partir de chansons dont les mélodie lui inspiraient de nouvelles paroles, selon une pratique très ancienne initiée par les troubadours du moyen âge, et revivifiée à son époque par les chansonniers parisiens dont certains très connus, comme Béranger, Désaugiers ou Debraux, lui ont servi de modèles. Il a également utilisé des mélodies de romances à la mode, diffusées sur les marchés par les chanteurs de rues, à Paris comme en province.
Il a peu à peu abandonné cette technique d’écriture pour se consacrer presque uniquement aux imitations des Fables de La Fontaine, mais nombreux sont les poèmes qu’il a publiés par la suite dont les métriques sont de toute évidence inspirées de formes musicales. Son poème Brunéto est même sous-titré « Er que Bigot a fa », (“un air que Bigot a fait”), mais qu’il n’a pas fixé sur papier.
En 1925 eut lieu à Nîmes un concert commémorant le centenaire de sa naissance, dont le programme révèle qu’à cette occasion furent chantés quelques-uns de ses poèmes, dont il ne reste que trois airs.
Francis Gayte a effectué de véritables fouilles archéologiques pour retrouver les mélodies cachées sous ces mystérieux sous-titres, afin de reconstituer les chansons telles que Bigot les avait conçues, dans leur environnement musical et littéraire. Il a ajouté à ses découvertes quelques autres poésies qui semblaient n’attendre qu’un peu de musique pour devenir des chansons…
476 pages