Un Napoléon des Cévennes suivi de La maison du Diable ou mœurs cévenoles

ISBN : 978-2-37871-079-8

Un Napoléon en Cévennes et La maison du Diable relatent deux histoires authentiques qui se sont déroulées en Cévennes, l’une au XIXe siècle et l’autre au XVIIIe. Les récits qu’en a faits Ernest Durand ont été publiés en 1898 et 1904.
Un Napoléon en Cévennes raconte l’aventure d’une bande d’hommes armés qui mit en émoi Saint-Félix-de-Pallières, Tornac et les communes avoisinantes en 1822 et 1823. Le chef de cette troupe, qui se présentait tantôt comme le général Berton, tantôt comme le cousin de Bonaparte, tenait des propos acerbes contre le régime de Louis XVIII et annonçait le prochain rétablissement de l’Empire. Le mystère demeure sur cet homme insaisissable, sur ses motivations et l’objectif de son entreprise hasardeuse.
La Maison du Diable est l’histoire tragicomique d’une funeste escroquerie, montée par des voisins envieux et sans scrupules, contre un homme prisonnier de ses superstitions et des peurs irrationnelles qu’elles engendrent. Cela se passa à Cessous, alors hameau de la paroisse de Peyremale, dans les années 1770.
Lorsqu’il publie ces récits, Ernest Durand, érudit passionné d’histoire locale, est, pour quelques mois encore, le curé de Peyremale. Né à Brignon (Gard) le 15 septembre 1858, il a été ordonné prêtre en avril 1884. Il a exercé son sacerdoce à Monoblet, à Saint-Baudile et à Rivières-de-Theyrargues, avant d’être nommé à Peyremale en 1891. Mais, à l’automne 1904, alors que la France est secouée par d’âpres débats sur la séparation de l’Église et de l’État, la vie d’Ernest Durand change du tout au tout. Il quitte sa paroisse, s’installe dans le département de la Haute-Marne, où il se marie et se met au service de l’État. Ainsi débute la seconde vie d’Ernest Durand et ainsi s’achèvent ses recherches et publications sur l’histoire locale du Gard et des Cévennes.

100 pages